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Visitez La salle Richelieu au Louvre |

De Louis XIV à Louis XVI un art de vivre à la française.

Au Louvre. Nouvelles salles ouvertes au public après restauration dans l’aile Richelieu.

Un petit tour vers les visites en ligne

Un petit tour vers les visites en ligne : clique sur l’image

Tu devrais aller visiter ces salles. C’est éblouissant le goût, le raffinement et surtout le savoir-faire de tous ces artisans que le roi, la reine et aussi les grands seigneurs qu’ils soient d’épée ou d’église, honoraient de leurs commandes parfois extravagantes obligeant ceux-ci à se dépasser sans cesse.

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Tu devrais aller admirer ces tabatières en or style rocaille sur lesquelles, au centre du couvercle, a été ménagé un cartouche sur lequel des peintres aussi célèbres que François Boucher ou Jean-Baptiste Greuse, n’ont pas dédaigné de venir peindre en miniature des Vénus, des Cupidons et des bergères.
Tu pourras également admirer les magnifiques porcelaines dont l’art était alors à son apogée : aiguières, vases, plats, assiettes, services à thé, à chocolat, à café, leurs décors légers, d’inspirations souvent champêtre, dans le goût rousseauiste de Trianon et du hameau de la reine Marie-Antoinette.
Tu ne pourras qu’être transporté(e) par les bleus et les ors de Sèvres.
Tu resteras médusé(e) devant le talent et l’habileté des maîtres de la marqueterie d’étain, de laiton, d’écaille ou de corne teintée qui rehaussaient leurs décors ainsi que les bronziers et les vernisseurs, les meubles signés Boulle, Leleu ou Riesener.

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Et que dire de la ravissante petite maquette en cire proposée à madame du Barry afin qu’elle puisse passer commande du lit qu’elle désirait pour Fontainebleau.

Impossible de rester indifférent devant les peintures de porte exécutées la plus part du temps par des artistes demeurés inconnus malgré un talent époustouflant ni devant les dessus de portes dus au pinceau de Boucher.

Mais admirer, s’esbaudir n’est pas tout.

Cette collection prestigieuse est aussi, est surtout et peut-être même – avant tout – une formidable machine à rêver.


Devant la chocolatière de la marquise de Pompadour, comment ne pas rêver à son salon ou son boudoir où se pressait l’élite intellectuelle de son temps qu’elle encourageait contre l’avis de son royal amant. Devant son bureau ou l’un de ses secrétaires, comment ne pas imaginer, dissimulés derrière les marqueteries savantes, les secrets d’alcôve, mais aussi les secrets d’état que le duc de Choiseul lui-même découvrirait plus tard.
Dans la pièce un peu sombre, un peu mystérieuse où sont exposés des instruments de mesure terrestre et maritime, des lunettes d’approche pour astronomes ou navigateurs comment ne pas penser aux voyages de Bougainville, de La Pérouse, aux îles, aux mondes nouveaux qu’ils ont découvert, à la formidable aventure intellectuelle commencée sous Louis XIV avec Molière et qui se poursuivra tout au long du siècle des Lumières. Les objets et les meubles de cette collection nous parlent de leur temps mais aussi du nôtre.

Vas voir. Tu verras.

 


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